Il me parait utile de porter un regard sur nos élites et de faire une synthèse des sentiments de la plupart d’entre nous sur le fonctionnement et l’avenir du football français après l’épilogue pathétique que nous ont imposé ces enfants gâtés du football, censés représenter la France.
Ces joueurs oubliant leur devoir vis-à-vis de la nation, se sont comportés de manière affligeante et honteuse. Ces nantis du football se sont révélés incapables de justifier leur prétendu talent et leurs faramineuses rémunérations. Des millionnaires faisant grève, sans aucun doute possible une première mondiale !
Au-delà de cette pantalonnade une question se pose. Nos dirigeants ont-ils été à la hauteur des événements ? Votre réponse est unanime : non.
Les problèmes sont bien antécédents à cette phase finale et auraient pu et du être résolus. A de multiples prestations médiocres ou mauvaises durant les éliminatoires, nos dirigeants ont opposé une coupable inertie.
Des signaux d’alarme s’étaient allumés depuis de très nombreux mois et la passivité de nos dirigeants est d’autant plus surprenante.
L’élimination des brebis « galeuses » bien avant ce calamiteux épilogue nous aurait épargné cette honte pour le football français. Nous avons des dizaines de joueurs pouvant postuler à la sélection nationale. Pourquoi, dès lors, s’obstiner à conserver des individus à l’état d’esprit déplorable qui pourrissent le groupe ?
L’intelligence de certains est inversement proportionnelle à leur égo démesuré.
Vous avez été très nombreux à être scandalisés par les 240 000 euros consacrés aux compagnes de nos joueurs pour qu’elles puissent rejoindre durant une journée les futurs grévistes.
De la même façon, l’utilisation du million d’euro pour les frais d’hébergement est d’autant plus intolérable que beaucoup de clubs peinent pour présenter un budget équilibré. Une inutile provocation confirmant le dédain de la Fédération vis-à-vis des clubs dont elle a pourtant la charge.
Pour conclure il serait souhaitable, comme le préconise monsieur Thiriez, président de la ligue de football professionnel, que le président de la F.F.F soit enfin élu par les clubs.
Henri KESISIAN
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