Association sportive de montchat

Un seul esprit, un seul but


Infos santé

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AVRIL 2011:

Le sport, incompatible avec l'asthme? au contraire !
L'avis du médecin :
"L'association ASTHME recommande formellement la pratique du sport aux enfants asthmatiques y compris la compétition. L'enfant apprendra trés vite à réguler son effort et surtout à le préparer.
Certains sports sont particulièrement conseillés :
- Natation en piscine ou en mer chaude.
- Marche, randonnée, ski de fond.
- Sport de ballon (bien sur LE FOOT), vélo, gym.
- Sport de combat,
- Course à pied, lente, en salle (attention au froid intense et aux efforts violents).
 
Que faire en pratique ?
S'il est recommandé de pratiquer des activités sportives, veillez à respecter les quelques conseils suivants :
- Echauffez-vous longtemps, tenez compte des conditions climatiques, apprenez à moduler votre effort en fonction de votre état respiratoire.
- Portez une cagoule et un sur-vêtement s'il fait froid.
- Evitez la survenue d'un asthme d'effort, manifesté par de la toux en fin d'exercice ou par une vraie crise d'asthme. La prise d'un médicament dilitateeur des bronches en aérosol peut s'avérer utile un quart d'heure avant l'effort.
- Si le sportif est un enfant, ne le laissez pas se jeter à corps perdu dans une nouvelle activité physique. Tout est affaire de mesure et de patience.
- Ne reprenez pas le sport en période de convalescence de maladie très fatiguantes comme la grippe, l'hépatite, la mononucléose ou la scarlatine.
Dr Alain DUBOS
 
 
 
NOVEMBRE 2010

Quelles blessures en école de foot ?

Pathologies et croissance : on connaît les claquages, entorses et autres contractures chez les « grands ». Mais qu’en est-il chez les « petits » ? Existe-t-il des pathologies propres à leur âge ? Peut-on agir en prévention ?

Chez les enfants et adolescents, les pathologies de croissance suivent un calendrier très précis, lié au développement morphologique, à l’ossification. De 8 à 10 ans, c’est surtout le talon qui est sujet aux traumatismes. A ce titre, la maladie « Server » est la pathologie de croissance la plus commune chez les jeunes athlètes. Le tendon d’Achille tire sur une zone d’ossification en pleine activité, ce qui a pour conséquence de la faire souffrir. De 11 à 13 ans, on retrouve davantage de douleurs au niveau du genou. L’Osgood-Schlatter est la pathologie la plus courante, qui résulte de microtraumatismes répétés sur la partie basse du tendon rotulien au niveau de l’insertion du tibia. A 14 – 15 ans, les douleurs apparaissent essentiellement au niveau du bassin, puis du rachis (dos) vers 16 – 17 ans.
Cette corrélation entre l’âge du sujet et le type de blessure rend difficile toute action de prévention de la part de l’éducateur, sauf à trouver la bonne gestion de la charge de travail. Sans compter les efforts que les enfants font en dehors du foot ! Ils pratiquent d’autres sports, en club mais aussi en milieu scolaire, en plus de la récré avec les copains. On dit qu’il faut éviter d’imposer au jeune footballeur des exercices de pliométrie verticale (saut de haie), afin de préserver le cartilage de croissance. C’est en partie exact, mais quand l’enfant joue à la marelle ou autre, il fait de la pliométrie verticale aussi…
L’idée n’est pas interdite, mais de trouver des exercices ludiques qui vont permettre de travailler la technique, la proprioception, la vivacité, la coordination... , sans être trop répétitif en terme de contraintes mécaniques. La variété des exercices aura toute son importance. Bref, si l’on peut donc difficilement agir en prévention, on doit cependant acquérir quelques réflexes. Le premier c’est d’être à l’écoute de l’enfant. Il faut voir s’il a mal, s’il boite, être attentif à sa douleur et la respecter. Une pathologie de croissance au niveau du talon est une blessure bénigne mais invalidante. On peut conseiller aux parents de se procurer des talonnettes en silicone disponibles en pharmacie, c’est très efficace. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser traîner. Avec l’Osgood, si on n’est pas attentif à la douleur, il risquer d’être éloigné des terrains pendant une année voire plus au lieu de quelques semaines !! Enfin, être à l’écoute c’est aussi savoir rassurer dans un premier temps. Un saignement de nez, par exemple, est toujours impressionnant pour un enfant. Il faut dédramatiser, le saignement étant souvent bénin. En plus d’être attentif, il y a donc toute une dimension psychologique à prendre en compte de la part de l’éducateur

 
NOVEMBRE 2009
 
LA GRIPPE H1N1

Suite à la recrudescence de cas de grippe (A en majorité). Nous vous rappellons quelques consignes importantes:

PREVENTION
Sensibiliser aux mesures d’hygiène, et en particulier insister sur l’importance de limiter les contacts, de ne pas partager les serviettes de toilette, les bouteilles d’eau ou autres boissons énergétiques, de bien se laver les mains et de jeter ses mouchoirs en papier dans une poubelle fermée. Ces mesures doivent être appliquées, non seulement lors de la présence au club, mais aussi dans la vie quotidienne.
Désormais il est demandé à tous les joueurs de prendre une bouteille ou goude d'eau personnel lors des entraînements et des matchs.

Rappel concernant la grippe A :
DEFINITION
Syndrome respiratoire aigu à début brutal
Signes généraux proches de la grippe saisonnière : fièvre > 38°C et/ou courbatures et/ou asthénie
Et signes respiratoires : toux ou dyspnée (problèmes respiratoires)

MODE DE TRANSMISSION
La transmission se fait de la même manière que celle d’une grippe saisonnière :
1. Par voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination dans l’air du virus par l’intermédiaire de la toux, de l’éternuement ou des postillons ;
2. Par le contact rapproché avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main) ;
3. Par le contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade (exemple : une poignée de porte).

EN CAS D’APPARITION DES SYMPTOMES
1. Le joueur reste à son domicile. Il appelle un médecin, ou à défaut le 15, en précisant s’il vit seul. Tout en respectant le libre choix, il parait hautement souhaitable que le médecin du club soit informé le plus rapidement possible.
2. Il porte un masque en présence d’autres personnes afin de ne pas les contaminer
3. A ce jour, la suspicion, et à fortiori la confirmation du diagnostic, impose un isolement de 7 jours minimum. Celui-ci peut être ramené à 3 jours en cas de traitement par Tamiflu, s’il est prescrit dans les 48 premières heures d’apparition des symptômes, et s’il y a eu confirmation du diagnostic. Il faut toutefois rappeler les effets secondaires possibles (troubles digestifs, troubles neurologiques) de cette substance.
4. Dans tous les cas la prescription d’acide acétylsalicylique (aspirine) est fortement déconseillée.
5. Connaissant le risque de complications (notamment cardiaques), la reprise de l’entrainement ne peut s’envisager qu’après avis médical, et en dehors de tout épisode hyperthermique

MAI 2009

LE SOMMEIL, UNE VRAI SEANCE D'ENTRAîNEMENT

Au cours du sommeil lent profond, il se produit une importante sécrétion d’hormone de croissance. Cette substance favorise bien évidemment l’augmentation de la taille de l’enfant mais également son anabolisme musculaire et son catabolisme adipeux.

Le sommeil paradoxal est indispensable à la mémorisation. Les informations superficiellement accumulées au cours de la journée y sont classées en fonctions de l’expérience et des données antérieures. Les premiers astronautes étaient privés de cette phase de repos essentielle pour cause de réveil précoce provoqué par l’apesanteur. Ils ne parvenaient pas à reproduire les gestes techniques indispensables à leurs missions pourtant maintes fois travaillés sur terre. Au laboratoire, le chat sédentaire amputés de son « locus coréuléus » exprime et répète, pendant son sommeil paradoxal, les gestes ancestraux de chasse aux rongeurs. Au cours de la nuit, le jeune footballeur révise probablement ses derniers acquis sur le dribble !
Docteur Stéphane Cascua - Décembre 2004
 
OCTOBRE 2008
 
Qu’est-ce qu’une béquille ?
 
Mécaniquement, la béquille est une contusion au niveau du muscle   (neuf sur dix, celui de la cuisse), provoquée par un choc avec un adversaire. Selon la violence du coup, les dégâts sont plus ou moins importants. Cela peut aller d’un simple écrasement des fibres à l’hématomes intra-musculaire et, dans des cas extrêmes, jusqu’à la déchirure.
 
Comment contractons-nous une béquille ?
 
Dans la plupart des cas, ce traumatisme reste bénin et intervient suite à un duel entre 2 joueurs. L’un recevant un coup de genou de l’autre sur la face externe de la cuisse. La douleur est alors intense puis s’estompe dans les minutes suivantes. Deux critères sont importants : la violence du coup et l’état du muscle. Si le muscle est relâché au moment de l’impact, les dégâts seront moins importants que s’il est contracté, car les fibres auront plus de chance d’éclater et de développer un hématome.
 
Ce qu’il faut faire….
 
Mettre du froid et compresser pour limiter la formation de l’hématome. Le joueur doit ensuite marcher puis trottiner dans la foulée. Normalement, dans la minute qui suit, on sait si c’est grave ou pas. Si la victime boîtille puis recoure, c’est que le choc était bénin. En revanche, si le joueur ne retrouve pas son allure normale au bout de 10 minutes, c’est qu’à priori l’impact a été suffisamment important pour déchirer des fibres. Le plus prudent sera donc de le sortir.
 
Et ce qu’il ne faut pas faire…..
 
Il ne faut surtout pas masser ni mettre de pommade chauffante, au risque d’augmenter le saignement et de favoriser le développement de l’œdème. Par principe ; on ne laisse pas un joueur qui boîte sur le terrain. Un béquille reste bénigne si le jouer ne ressent pas de douleur importante en courant. En cas de doute, il vaut mieux cesser de jouer. Dans les cas extrêmes, un hématome important peut nécessiter une opération. C’est ce qui est arrivé à un certain Matérazzi il y a deux ans…
                                                                       
                                                                      Docteur Franck Le Gall,
                                                                      Médecin du CTNFS de Clairefontaine.
 
Article « pioché » dans la revue « foot ». Entretien de Yann Perrin.
 
 
AOUT 2008
Intérêts de la préparation physique
 
Quels que soient l’ âge et votre niveau, pour faire du sport, la préparation physique joue un rôle primordial dans la progression et l'amélioration des performances.
 
A quoi sert exactement cette préparation physique ?

1) A prévenir les traumatismes
Le fait de s'entraîner régulièrement habitue tant la musculature que les articulations à travailler. Cela va donc les rendre plus solides face à des risques traumatiques.
Les principaux traumatismes que l'on rencontre chez les sportifs sont :
- Cutanés : risque de plaies
- Musculaires : crampe, contracture, claquage et déchirure sont les accidents les plus fréquemment rencontrés
- Articulaires : entorses et luxations
- Osseux : fêlure ou fracture
- Divers : dent cassée, choc oculaire, et même K.O. etc.
Les régions du corps les plus exposées aux traumatismes sont généralement les chevilles, les genoux, les doigts, les coudes, les épaules, le dos et bien sûr la tête.
Si vous  ne vous entraînez pas ou mal et en plus si vous  ne vous soignez pas correctement après une blessure (qu'elle soit grave ou pas), votre temps de récupération sera deux à trois fois plus long que la normale et surtout à plus au moins long terme, la gêne et la douleur vous obligeront à arrêter votre sport !
Je vous conseille donc en cas de problème de consulter d'abord un médecin du sport (plutôt qu’un généraliste) pour le diagnostic et ensuite un kiné du sport pour ta rééducation.

 
2) Améliorer ses capacités
- sur le plan physique, l’entraînement prépare progressivement votre corps. Puis peu à peu vos forces et votre endurance vont augmenter.
- sur le plan technique, travailler et répéter régulièrement des gestes techniques permet de les automatiser et donc d’être plus efficace surtout dans les passages difficiles d’un match. Dans les
ports collectifs, les entraînements sont des moments privilégiés pour établir des liens entre les joueurs et de mettre en place des formes de jeux en fonction de son adversaire.
 - sur le mental, lorsque le sportif se sent prêt autant physiquement que techniquement, il aborde la compétition avec plus de confiance et de sérénité.
Pour tout sportif, il est donc indispensable pour progresser dans un sport de s'entraîner régulièrement pour augmenter tant ses capacités physiques que techniques et aussi pour reculer le seuil d'apparition de petite traumatologie.
Et n'oubliez pas de vous étirer avant et après !
 
 
MAI 2008
L'importance d'un bon echauffement
Pendant un match, il n'est pas rare de voir les remplaçants trottiner et sprinter le long de la ligne de touche, ou bien suivre la partie tout en exécutant quelques exercices d'assouplissement.Pour la plupart des fans, ces mouvements peuvent sembler anodins et peu fatigants, mais les experts sont unanimes : les échauffements d'avant match permettent d'améliorer considérablement les performances des joueurs tout en réduisant les risques de blessure.

Alors que les matches de football sont de plus en plus disputés et exigeants, la tendance à la spécialisation suit la même courbe dans tous les secteurs du jeu, y compris dans celui la préparation physique, qui a beaucoup évolué ces dernières années. Comme l'ont révélé de nombreuses études approfondies, il est possible de se prémunir efficacement contre les blessures en adoptant de bonnes habitudes à l'échauffement.

Quatre bonnes raisons
Il existe quatre bonnes raisons de s'échauffer avant d'entreprendre toute activité physique : cela augmente la température du corps, accroît l'activité métabolique, accélère le pouls ainsi que la respiration et prépare les muscles et le système nerveux à l'exercice. Par ailleurs, ces mouvements favorisent la stimulation psychologique du sportif : ils l'aident à atteindre le niveau de concentration nécessaire pour garantir une performance optimale.

Oscar García, préparateur physique du club de première division espagnole Getafe, ne tarit pas d'éloges sur les vertus de l'échauffement.

"Il a été démontré que l'échauffement entraîne tout un ensemble d'effets positifs sur l'organisme en augmentant la température des muscles. En se contractant, ceux-ci permettent à leur tour d'accroître la vitesse et la puissance. L'échauffement active également les systèmes cardiovasculaire et respiratoire, ce qui accélère le rythme cardiaque tout en favorisant la circulation du sang dans le corps".

"Ainsi, les muscles reçoivent davantage de nutriments et d'oxygène, ce qui favorise leur contraction et facilite la dispersion de sous-produits comme le dioxyde de carbone et l'acide lactique. Enfin, l'échauffement améliore la coordination et stimule la concentration du sportif lors des matches".

Onze manières de prévenir les blessures
En collaboration avec un groupe international d'experts, le Centre d'Evaluation et de Recherche Médicale de la FIFA (F-MARC) a mis au point un programme de prévention des blessures très simple et pourtant extrêmement efficace, baptisé "Le 11". Destiné aux joueurs amateurs, ce programme consiste en une série de onze gestes simples pouvant être exécutés en une quinzaine de minutes avec une balle. Spécialement étudié pour prévenir les blessures, "Le 11" devrait être effectué à chaque séance d'entraînement pendant l'échauffement. Une version abrégée du programme, limitée aux mouvements 4, 5 et 8, est préconisée avant les rencontres.

"La pratique régulière de ce programme réduit considérablement les risques de blessures dans le football, soutient le Professeur Jiri Dvorak, médecin en chef de la FIFA et président du F-MARC. Nous recommandons fortement à tous les joueurs d'effectuer régulièrement les 11 exercices du programme, aussi bien aux professionnels qu'aux joueurs amateurs." Ce programme est disponible sur FIFA.com.

Le plus souvent, les joueurs professionnels rentrent sur la pelouse environ une demi-heure avant le coup d'envoi pour terminer leurs mouvements d'échauffement. Ceux-ci consistent généralement en une série d'exercices d'aérobic sans ballon précédés d'un petit footing.

Vêtus de leur survêtement, les joueurs entament alors des exercices d'étirement, en insistant tout particulièrement sur les zones les plus exposées comme les genoux, les adducteurs et les muscles des membres inférieurs. En guise de conclusion, les footballeurs reprennent le ballon et enchaînent des exercices collectifs puis individuels. Bien entendu, les gardiens suivent un programme personnalisé, leur poste nécessitant une préparation totalement différente.

Attention aux détails
Si ses effets commencent à se faire sentir en l'espace de 5 minutes, l'échauffement devrait durer au moins 20 minutes dans l'idéal. Les programmes doivent prendre en compte non seulement la condition physique du joueur, mais également d'autres facteurs tels que le climat. La période d'échauffement doit être écourtée les jours de grande chaleur, ou au contraire prolongée si le mercure baisse. De plus, le sportif doit porter les vêtements adaptés.

Les joueurs doivent s'échauffer avant les matches mais aussi avant leurs séances d'entraînement quotidiennes. L'intensité des exercices doit être augmentée progressivement, mais il est important que les entraîneurs n'épuisent pas leurs joueurs en leur imposant un échauffement trop long.

Info "pioché" sur FIFA.com

MARS 2008:
Comment soigner les crampes ?
L'avis du médecin :
"Une crampe est une contracture musculaire violente, généralement située au niveau des membres inférieurs, le mollet la pluspart du temps chez les footballeurs. Il n'y a pas de lésion de fibres. Elle est passagère mais très douloureuse.
Les crampes sont liées très souvent à un état de fatigue (souvent en fin de match), à une déshydratation ou à un défaut de préparation physique. Un joueur qui n'est pas prêt physiquement à beaucoup plus de chance d'être victime de crampes, car il va au-delà de ses capacités du moment.
Afin d'éviter les crampes, il faut s'hydrater correctement avant, pendant et après la rencontre. En cas de crampe au mollet, le joueur doit essayer de la faire passer en se faisant aider par un coéquipier. Ce dernier doit saisir la cheville de son partenaire (jambe tendue) et ramener la pointe de son pied vers son genou pour étirer le muscle dans le sens contraire de la crampe. Le joueur allongé au sol doit de son côté, effectuer une légère contraction. idem pour une crampe aux ischios, le coéquipier devra monter la jambe le plus haut possible pendant que la victime contractera son muscle en pliant son genou. Ensuite, il faut boire beaucoup (si possible des boissons riches en sels minéraux). Selon l'évolution et le contexte du match, il vaut mieux sortir le joueur car il aura du mal à terminer la partie.
Un joueur qui ne s'est pas bien entraîné et qui ne respecte pas les régles d'hygiène de vie habituelles (mauvaise alimentation,tabac, alcool et prise de poids) sera logiquement plus exposé que les autres.
Franck Le Gall
Médecin du CTNFS de Clairefontaine
Article "pioché" sur foot infoN°860 de mars 2008.
 
 
 
FEVRIER 2008:
Doit-on imposer le passage aux douches après le terrain ?
 
L'avis du médecin :
"L'importance de la douche juste après un match  ou une séance d'entraînement est quelque chose d'essentiel pour l'hygiène, et donc la bonne santé des joueurs. Au-delà du simple fait de se sentir prope, sain et donc bien dans sa peau et dans sa tête, la douche est aussi une prévention sur les blessures. En hiver par exemple, quand la température corporelle redescend et qu'on rentre chez soi sans se doucher, en gardant sa transpiration, il y a un risque d'infection virale (rhume, rynopharengite....), et en cas d'infections de ce type, le joueur est fragilisé et s'expose à des possibilités de claquages musculaires par exemple. Il faut donc se doucher et bien se couvrir après. Et puis, sortir en transpirant, cause également des infections et des irritations de la peau qui peuvent faire apparaître des mycoses (petits champignons). En cas de lésions (égratignures et petits bobos...), il faut les nettoyer rapidement pour éviter des infections...."
Jean-Marc LABORDERIE
Médecin sportif du RC LENS.
Article "pioché" sur le foot citoyen de février 2008.
 
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